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Voglio Bene, remixe les tableaux de maitre avec poésie.

C’est Bénédicte qui vient nous rendre visite aujourd’hui. C’est un peu d’émotion car c’est une personne que j’admire beaucoup. Une artiste de talent dont les créations m’interpellent. Bénédicte et moi nous nous connaissons depuis quelques années. Au début des Chroniques de Myrtille, Bénédicte créait Bisni, sa première marque de bijoux. Des pièces rocks et décalées qui venaient bousculer les codes. Des collections qui ont tout de suite connu l’engouement du public.
Un public qui s’est transformé en une communauté fidèle.
Depuis l’univers de Bénédicte a évolué. Jusqu’à devenir Voglio Bene. Un nom italien, comme un clin d’oeil à la renaissance italienne, période qui la touche particulièrement et aux racines de son mari. Voglio Bene se traduit par « Je t’aime, je te fais du bien ». Un message qui devient un art de vivre au travers de ses créations
Bénédicte se définit comme un dj qui remixe des vieux tubes, sauf qu’elle le fait avec des tableaux. Sa dernière collection, inspirée par le maitre Léonard de Vinci est superbe.

Un parcours créatif et inspirant

Bénédicte commence son parcours artiste par un support que j’affectionne particulièrement: la photo. Durant sa formation de photographe, elle rencontre Pascal son mari. Dès le début, ils vont travailler ensemble et mélanger leurs compétences. C’est le début de Photoshop, un logiciel qui va inspirer Bénédicte et dont elle va percevoir le potentiel très vite. Ils commencent par monter leur première boite en tant que photographes. Le temps passe, le succès est au rendez-vous. C’est elle qui va avoir l’impression d’avoir fait le tour du métier tel qu’elle le pratique.

De nouvelles envies, le besoin d’explorer d’autres chemins, et en toile de fond cette passion pour ce logiciel au potentiel incroyable. Un rêve de gosse plus loin, Bénédicte créait Bisni une marque de bijoux et de papeterie rock et décalée. Avec Bisni, elle réunit toutes ses compétences, pour developper son univers. Elle s’installe au marché de Noel 2012. Son chalet connaît l’engouement du public. La vie et les rencontres font le reste, de photographe elle devient créatrice, designer. Certain.e.s se souviennent peut-être de son magasin rue de l’Aiguillerie à Montpellier.

C’est durant le confinement, qu’à nouveau l’envie d’une remise en question se fait sentir. Bénédicte a commencé à s’adonner au street art, un courant artistique qui la touche particulièrement. Le couple réfléchit à comment mixer ensemble tout ce qui fait vibrer leur fibre artistique. C’est de l’assemblage de leurs compétences réunies, de leurs envies réciproques et d’une sensibilité émotionnelle omniprésente que naît la marque Voglio Bene.

oeuvre revisitée par Voglio Bene
oeuvre revisitée par Voglio Bene

Voglio Bene l’aboutissement d’une recherche artistique

Bénédicte est une artiste. Elle décline son art sur de multiples supports. Les murs de la ville avec ses collages, des trousses, des coussins, des tentures, des affiches, des bijoux, des pin’s et depuis peu un jeu de tarot. Elle refuse de se cantonner à une case, et aime explorer tout ce qui se présente à elle. C’est comme ça qu’est née la collection Léonard de Vinci. Une collection qui lui a demandé beaucoup de travail, de recherche, d’introspection. L’accueil de cette collection a été incroyable. Sur le salon Maison&Objet, elle a pu mesurer la portée de son art et se rentre compte, que le message qu’elle véhicule au travers de ses créations, passe au delà de ses projections.

Voglio Bene est un univers très féminin, tatoué, spirituel, avec un message plein d’amour bienveillant et positif. La femme Voglio Bene est multiple, elle va au bout de ses rêves, s’assume, se révèle. Elle est à la fois d’une immense douceur et d’une grande puissance.

D’ailleurs Bénédicte reconnaît, que si c’est son grand-père, artiste peintre, qui a éveillé sa fibre artiste, elle est inspiré essentiellement par des femmes. Tout d’abord, sa maman, femme indépendante et bosseuse. Puis, Ingrid B, une artiste peintre. Elle est jeune photographe lorsqu’elles se rencontrent. Le travaille d’Ingrid et ses encouragements bienveillants vont marquer Bénédicte pour longtemps. Les créations de Céleste Mogador sont également une grande source d’inspiration, deux femmes avec des univers très colorés. Si le message de Bénédicte est très empreint de spiritualité. Pourtant, il n’est issu d’aucun courant religieux particulier. C’est ce qui en fait un message d’amour dans lequel beaucoup d’entre nous se reconnaisse.

Benedicte créatrice de la marque Voglio Bene

Voglio Bene en portrait chinois

Quel est le must-have de la marque ?
Sans hésiter, c’est le pin’s. Un objet que j’affectionne particulièrement, simple, décoratif, facile à porter, très accessible. C’est un kif de voir les personnes le porter.

Si tu étais un objet, tu serais ?
Un stylet

Si tu étais un vêtement ?
Un haut ou des collants en dentelle noirs

Si tu étais une couleur ?
le noir, ce qui est amusant quand on sait que mon univers est extrêmement coloré.

Le dernier livre qui t’a tenu éveillé ?
« Peut-on manipuler notre cerveau » de Christian Marendaz. Je lis que des ouvrages sur le développement personnel.

Une série que tu adores ?
Friends, for ever.

On trouve qui dans ta playlist ,
Muse, Muse, Muse… Marylin Manson et du classique

portrait Bénédicte créatrice de la marque Voglio Bene

Tu as été maman très jeune, tu es en couple depuis 23 ans, vous travaillez ensemble depuis le début, tu es entrepreneuse à succès, tu nous partage ta recette ?
Je dirais que c’est la communication. Se dire les choses me semble capital. Rire aussi, beaucoup et se remettre en question, savoir s’excuser auprès de l’autre.

Tu as un leitmotiv, une phrase inspirante qui te porte ?

« Le succès c’est d’aller d’échecs en échecs sans jamais perdre son enthousiasme » Churchill.

Et, sinon ce qui est important pour moi c’est d’être droite dans ses bottes, de pouvoir se regarder dans un miroir. Etre qui on est sans mentir, sans copier, sans faire comme si on était quelqu’un d’autre, être soi. C’est à partir de là que ça fonctionne.

Tu nous partages tes trois adresses préférées à Montpellier ?
La Nef, j’aime ce lieu artistique autant pour son emplacement que pour sa sélection.
Le cimetières St Lazarre et Les enfants rouges pour un petit verre.

Bella la marque Voglio Bene

Dans ton actu à venir, il y a du street-art notamment pour le 8 mars 2023, de nouvelles créations sur de nouveaux supports, des partenariats qui mettront en avant son travail dans de nouveaux environnements. Pour tout suivre de Voglio Bene, rendez-vous sur son Instagram et son profil Facebook. Sur son site vous pourrez retrouver tous ces distributeurs. Si vous souhaitez la rencontrer, elle se déplace régulièrement dans les boutiques qui l’accueillent. C’est toujours annoncé sur son Instagram.

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