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La douce céramique de KerAnne

KerAnne, c’est l’atelier d’Anne, un cocon, caché dans un jardin montpelliérain. Un atelier de céramique, où lorsque Anne ne créait pas, elle accueille des élèves pour leur apprendre le travail de la terre.
Ce n’est pas la première fois que je vous parle de mon engouement pour l’art de la céramique.
D’ailleurs, Anne a découvert, comme moi, avec la fameuse Mlle Barbotine.
Aujourd’hui, elle a fait de sa passion un métier.

Il y a dans le travail de la terre plusieurs aspects fascinants. Tout d’abord, la rencontre. Comme pour tout enseignement, en tout cas, ceux que l’on choisit, il faut s’apprécier. Aimer en l’autre quelque chose qui nous permettra de l’écouter, de suivre son accompagnement, de passer du temps en sa compagnie pour créer.

La céramique, quand la passion devient métier

Anne, a eu plusieurs vies. Elle a travaillé pour un grand groupe, s’est épuisée et à chercher une activité manuelle, qui lui permette d’exprimer sa créativité au travers de la matière.
La terre s’est imposée.
Elle dit l’aimer sous toutes ses formes, dans son atelier ou dans son jardin.
Elle conclut en disant « la terre apporte patience et l’humilité ».
Il faut du temps pour faire germer une graine, tout comme il faut du temps pour finaliser une pièce de céramique. En chemin, quelques embuches peuvent anéantir le travail fournit. C’est comme ça. La terre laisse une part à l’immaîtrisable, comme à la surprise.

Une pièce peut se casser à la cuisson, malgré toute la délicatesse qu’on lui a apportée.
Parfois, on imagine un résultat et c’est un autre qui se matérialise.
C’est l’aspect vivant de la matière. C’est une part de l’enseignement. C’est un des aspects de son métier qu’Anne aime privilégier: enseigner.
Dans son atelier, on apprend à maitriser l’art du modelage, du tournage et du colombinage.

Un bulle pour soi

Dans un cours de céramique, on rencontre d’autres personnes. Elles ont plus ou moins d’expérience et selon ce que nous venons chercher, il y aura plus ou moins d’échanges.
Pour autant, il y aura des sourires, des regards, des appréciations saines du travail de l’autre, puis surtout il y aura soi, face à une boule d’argile à façonner.


L’argile, permet de décharger ses émotions. Faire pour se défaire. Je me souviens de Cynthia aka Mlle Barbotine, qui lors de mon premier cours, m’avait dit: « l’argile permet tout, c’est pour cela qu’elle s’adresse à tout le monde ».
C’est si vrai.
Toutes nos émotions sont utiles dans le travail de la terre. Elle nous invite à les déposer. On peut la taper, la brusquer, y déposer sa colère… Elle permet toutes les formes, se plie à toutes les envies. Que l’on soit brusque, ou minutieux, on est les bienvenus.
Un cours de céramique, c’est aussi un moment que l’on peut partager, avec sa soeur, sa mère, sa fille, son fils ou son amoureux, créait, découvrir ensemble. Un moment de qualité, où chacun repart avec quelque chose en guise de souvenir.

Une activité à la carte

L’autre aspect positif, pour ceux qui aiment la céramique, c’est qu’on peut y venir à la carte. Anne, propose des cours hebdomadaires de 2h en forfaits de 5 ou 10 séances. Il faut la prévenir de notre venue quelques jours à l’avance, mais pas d’engagement sur le long terme, si on aime changer c’est idéal.
Elle, propose également des cours particuliers de tournage, des ateliers parents/enfants et enfants.

C’est une activité solitaire, que l’on peut pratiquer à plusieurs. Ici personne ne vous attend pour vous donner la réplique ou pour enchainer un pas de danse. On vient quand on veut et lorsqu’on arrive on est content de vous voir.
J’aime cette idée de liberté, je fais partie de ceux qui ont du mal avec les activités régulières, alors ce type de proposition est idéal. Ce qui à mon sens en fait un cadeau parfait pour la fête des Mères.

Pour suivre Anne et découvrir un peu plus son univers, rendez-vous sur son site KerAnne et sur Instagram.


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