2 Dans Daily Green

Diane Arbus. 1923-1971.

Lorsque nous prévoyions une excursion parisienne, nous anticipons sur ce que nous avons envie d’y faire. Il y a des « passages obligés » dont nous vous parlerons en fin de semaine, puis il y a des « plus », des « envies », des « possibles » qui s’ouvrent à nous seulement parce que nous sommes dans La Capitale!

Partie à deux avec Milo, nous avons soumis la même idée de découvrir l’exposition Diane Arbus au Jeu de Paume. Personnellement j’ai entendu l’info sur Fip, à la radio et Milo l’a lu dans Elle… Culturellement parlant on s’comprend!!

Diane Arbus, nous l’avons découvert dans un film-fiction, adapté de son histoire, avec Nicole Kidman, elle y tient le rôle de la photographe. A ses côtés, nous retrouvons Robert Downey Junior (Mr Iron Man), qui joue le rôle d’un homme recouvert de poils des pieds à la tête, obligé de les couper tous les jours. Leur rencontre suscite l’envie chez Diane de photographier des personnes au physique, dirons-nous, atypique ou avec une particularité.

Ce film est imaginaire et ne relate pas la réelle histoire de Diane Arbus, mais il est une approche de son passage d’une photographie classique à une volonté de photographier la différence. D’immortaliser ce qu’à l’époque, on ne pouvait regarder.

 

Cette première rétrospective de plus de deux cents clichés montre l’étendue de l’originalité que Diane Arbus à amener à la photographie. Beaucoup n’avaient jamais été exposées en France.

La sensibilité de la photographe s’expose au travers d’un choix de lumière mettant en valeur des sujets originaux.

L’exposition débute par les divers portraits de Diane, puis suit une deuxième partie nous permettant de découvrir sa vie, son histoire avec la photographie et ses choix de modèles.

 

En fin de visite, nous avons échangé nos avis: Milo a aimé découvrir une femme  libre de cette époque, ainsi que son œuvre. Cependant la visite mériterait d’être inversée pour que l’on ait une totale compréhension de ses choix tant l’artiste et son œuvre semblent liés.

Pour ma part, je suis assez d’accord sur le fait qu’il était « couillu » pour les années 70 de prendre en photo ceux que la société déplorait. Je n’ai pas spécialement été émue devant les clichés, je ne les ai pas tous trouvé beaux et j’ai été parfois même étonnée de leur froideur. Effectivement lorsque j’ai découvert la deuxième partie de la visite, j’ai eu une autre vision de ce que je venais d’explorer, en me disant que ça valait le coup d’en savoir un peu plus!

Pour boucler la boucle, nous vous invitons à vous procurer ou à consulter cet ouvrage sur place. Il retrace la vie d’une grande dame, certes torturée mais avec un regard aguerri qui comme elle le dit « nous permet de nous arrêter sur ceux que sans elle nous ne regarderions pas ».

 

 

 

 

Exposition Diane Arbus au Jeu de Paume. Paris. Du 18 octobre 2011 au 5 février 2012.

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  • claire
    2 novembre 2011 at 23:23

    J’ai hésité à y aller hier…. Cette expo me tente vraiment !

  • Lelou
    3 novembre 2011 at 18:22

    Ce sont des clichés intéressants et une dame qui mérite que l’on s’arrête sur son travail