C’est mercredi et le mercredi c’est les sorties ciné! Nous n’avons pas encore eu l’honneur d’être invitées en avant-première mais le froid et la pluie nous ont motivé à nous rendre au cinoche pour passer nos loooonnnguees soirées d’hiver. On retrouve à l’affiche:
Le petit dernier de Quentin Tarantino, je n’ai pas lu le pitch avant d’aller le voir, j’ai seulement été attiré par le fait que Mr Le Cinéma en était l’auteur. J’aime son univers, sa facilité à mêler les genres qui fait que ses films ne sont comme aucun autre. Celui-ci ne déroge pas aux règles de l’Art de Tarantino, qualifié de Western, il met en jeu Jimmy Fox, Léonardo Dicaprio, Samuel L.Jackson et Christoph Waltz. Ses hommes ont chacun un rôle charismatique et des rencontres improbables. L’histoire traite de l’esclavagisme, l’échange d’hommes, des sujets sensibles où l’arrosé deviendra l’arroseur… Le petit plus c’est la bande originale, géniale comme dans chacun de ses films, Tarantino a cette faculté de passer du Rap US à Ennio Moricone, et ça ne choquera personne. Le petit moins c’est qu’il dure 2h45, c’est un chouilla long. Nous sommes allés à la séance de 18h, parfait, on sort, on mange!
Le dernier Disney est à voir à partir de 3 ans. Le petit Prince et moi nous sommes rués dans les salles obscures pour en savoir un peu plus sur ce dernier opus. C’est quand le film commence que tu comprends que Disney c’est magique. Pour diverses raisons. D’abord parce que c’est assez vieux pour te rappeler que toi aussi la première fois que t’es allé au cinéma c’était pour en voir un. Facile à l’époque il n’y avait pas cinquante studios. La souris s’offrait le monopole. Bien sûr les graphismes ont changé, et comme ma génération a quasiment écumé tous les contes de Andersen à Perrault faut bien se renouveler. Ca fonctionne, personne ne s’ennuie. Les Mondes de Ralph, se déroule dans des jeux d’arcades, encore un truc qui tend à disparaître. Au moins mon fils saura qui était Pac Man! Ralph est un personnage attachant et Vanellopé une jolie petite peste. A eux deux ils ne font pas bien peur et rétablissent l’ordre, et la justice, pour un sacrosaint happy end qui nous manquerait.
A mon sens, le film à voir, cela fait un moment qu’il est à l’affiche alors si vous ne l’avez pas encore vu courez-y! Exotisme, grands paysages, amour, espoir, désespoir. Tout est dans ce film. On ne voit pas passer ces deux heures tant il est habité de vie. Du bonheur à l’état pur. Pi, le personnage principal, est touchant, sensible et pourtant si solide et si habité par ce qu’il croit. On finit nous aussi par arrêter de redouter Richard Parker et par l’humaniser, par se dire et si… jusqu’au moment où la jungle le récupère.
L’Odyssée de Pi évite tous les écueils de ce type de film, pas patos pour deux sous, il est porté jusqu’à la fin par des personnages vrais auxquels on voue un réel attachement. Et cerise sur le gâteau il vous laisse le choix de vos croyances, sans vous laisser indifférent à celle de son héros. Un joli conte actuel.
Bon film!
caropoupouillou
30 janvier 2013 at 21:04J’ai vu l’odyssée de Pi et j’en ai pris plein les yeux! Des couleurs, de l’émotion et une véritable histoire touchante!
Django j’espère pouvoir y aller ce week end , rien que pour mater Léo 🙂