Est-ce qu’il existe le hasard? J’ai mon idée sur la question. Jeanna est persuadée qu’elle en est venue à la création par hasard, un hasard qui fait si bien les choses.
Il y a 13 ans Jeanna arrive à Montpellier pour faire ses études, son diplôme en poche elle repart vers la Bulgarie. L’histoire ne dit pas quel parcours atypique la conduira à s’orienter vers la création de bijoux. Je sais que ses premières créations avait vocation de lui faire passer le temps, et ne pas être commercialisées. Et même si cela peut paraître étrange, Jeanna ne porte pas ou peu ses créations. Cependant, productivité oblige, un jour elle s’est sentie à l’étroit, une amie lui propose de faire un site internet pour vendre sa production.
Et Mokosh voyait le jour. L’aventure commençait.
Si vous aussi vous êtes curieuse sachez que Mokosh (en anglais) est une déesse slave représentant la terre mère et nourricière. Elle est souvent associée aux arbres et la fertilité, à l’harmonie de la maison, au confort des convives. Une signification qui parlait à la belle.
Pour tout vous dire Jeanna est une charmante jeune femme au visage d’enfant et au sourire communicatif. Elle aime les carottes et le chocolat, il parait que ça rend aimable et sa recherche fondamentale, c’est le bonheur.
Une nana que tu as envie d’avoir pour copine, voisine, voire les deux. Son travail est souvent doré à l’or. Elle aime ajouter aux métaux précieux, des perles Miyuki, à facettes, des coquillages, des pierres semi-précieuses, des rubans. Le résultat est surprenant, à la fois fin, coloré et très romantiques, ses créations sont dans l’air du temps. C’est d’ailleurs de cela dont elle s’inspire, « l’air du temps ».
Elle trouve ses idées de croquis grâce au toucher d’un tissu, à une association de couleurs, en regardant un tableau, un film. Jeanna reconnait qu’il n’est pas toujours évident de donner vie à son imaginaire. Entre le croquis et la réalisation il peut y avoir quelques embûches. Les matériaux sont différents, ils ne tombent pas comme on l’avait imaginé. Il faut s’adapter pour coller au plus proche de ses envies. Pas grave cela fait parti du jeux, cela permet de se remettre en question, ce qui compte c’est qu’à la fin la patte de la créatrice soit bien présente.
En plus de la découvrir à la paillote Bambou le 20, c’est à dire demain, Mokosh est présente dans quelques boutiques aux alentours: Cubik à Montpellier, Nerolia à Nîmes et Le boudoir de Camille à Uzès et bien sur sur le site que je vous laisse découvrir ici.