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Margoulette

Aujourd’hui, je vous présente Margoulette, la petite entreprise de Johanna.  Il y a quelques années quand on cherchait un objet ancien, on poussait la porte d’un brocanteur voire d’un antiquaire. Johanna a dépoussiéré le métier, si tu veux quelque chose, mais que tu n’arrives pas à mettre la main dessus, tu passes la main à Margoulette.

Bonjour Johanna, tu m’as contactée pour me parler de l’activité que tu lances. Dans nos échanges, tu me l’as décrite comme quelque chose de nouveau et d’assez inattendu. J’ai trouvé l’idée excellente, tu recherches des objets divers et variés pour tes clients. Tu travailles sur la base d’une description de l’objet ou d’une photo pour retrouver l’objet ou quelque chose de similaire. 

J’ai tout juste ? 

Oui, je suis une jeune créatrice d’entreprise qui a pour objet un service un peu particulier : je suis « shop trotteuse », ou plus communément, une dénicheuse de trésors. Je propose mes services pour aider les particuliers comme les professionnels à trouver un objet qu’ils ne parviennent pas à dénicher.

Comment on devient chercheuse sur la toile ?

Ayant des facilités à trouver les bons mots-clés, à savoir où chercher et surtout à trouver, j’ai pensé utile de mettre cette faculté au service des personnes qui n’y parviennent pas, soit par manque de méthode, soit simplement par manque de temps. Et c’est ce que je propose aujourd’hui : m’occuper de votre recherche pour vous faire gagner du temps en vous épargnant tout un tas de petits tracas.

Ton métier s’apparente à acheteuse pour grande enseigne, les tendances en moins, on peut dire ça ?

Alors sur le principe, il est vrai que ma mission est de dénicher des objets. À la différence que je réponds à une demande bien précise de la part du client, qui recherche en général un objet unique. Je n’ai pas non plus de travail de prospection en amont pour repérer une tendance à venir par exemple. C’est le client qui décide finalement de mon domaine de recherche, du type d’objets, de son époque, de sa rareté… Ce qui est important et qui me guide, c’est la valeur que chaque objet peut avoir pour lui personnellement.

Lorsqu’on a fait connaissance, tu m’as parlé des recherches que les gens pouvaient te demander, je t’avoue que de loin cela ressemble à une aiguille dans une botte de foin. Comment fais-tu pour commencer, ne pas te décourager ?

J’aime chercher, fouiner, passer du temps à trouver le bon objet. Sans ça, il est vrai que le travail serait pénible tant la demande peut-être variée. J’apprécie chaque nouvelle requête et l’étudie de façon personnalisée. Je suis rapidement en mesure de savoir si l’article recherché va me poser des difficultés. Quoi qu’il en soit, j’entretiens un dialogue tout au long de ma recherche afin de connaître ma marge de manœuvre dans le cas où une réorientation serait à envisager.

Est-ce que l’on peut vraiment tout te demander ?

Comme on ne peut pas être expert en tout, je peux faire appel lors de mes recherches à des supports spécialisés dans chaque secteur, des galeries d’art, des collectionneurs, des enseignes…

Je ne me limite pas à un secteur : maroquinerie, horlogerie, objets d’art, véhicules, etc.  Tout est envisageable… Tant que cela reste dans le domaine du légal !

Le succès n’est pas garanti à 100% (après tout si l’article n’existe pas, je ne pourrai pas l’inventer), ce que je garantis c’est de tout mettre en œuvre afin d’apporter au mieux satisfaction au client.

Et si on n’a pas d’images ou de photos à te transmettre, comment on fait ?

Je fais avec ! Il faut savoir que s’il s’agit d’un article peu commun, un maximum d’informations seront les bienvenues afin que je puisse le visualiser et pouvoir entamer une recherche. Mais en général, je parviens à rassembler suffisamment d’éléments avec l’aide du client pour pouvoir me lancer.

Faut-il avoir vu l’objet quelque part (en réel, en images…) ou est-ce que tu peux lancer une recherche juste pour voir si cela existe ?

Cela fait partie de la première étape de mon travail : avec les renseignements obtenus, je tâche de savoir si l’objet est trouvable et si oui, s’il peut remplir les conditions établies par le demandeur.

Est-ce qu’on peut faire appel à toi pour des choses que l’on ne trouve pas chez nous ? Américaines, Australiennes ?

Oui bien sûr, j’étudie avec intérêt chaque nouvelle demande. Tout est envisageable.

Comment fais-tu avec le décalage horaire, la barrière de la langue ? Même pas peur ?

Je travaille essentiellement avec des pays francophones, mais mes compétences en anglais m’offrent aussi cette possibilité. Concernant le décalage horaire, si les conversations téléphoniques s’avèrent difficiles, il est toutefois possible de communiquer par mail.

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Tout est possible : vêtement, bijoux (précieux ou fantaisie), déco, meubles, gros outillages, nourriture, tissus, vaisselle, sextoy du siècle dernier ( je sais pas, je demande)… où as-tu tes limites ?

Elles sont au nombre de 3.

  • Je ne travaille que dans le domaine du légal (il est peut-être utile de le repréciser).
  • Il faut que le budget du client soit en adéquation avec le bien recherché (je ne suis pas dénicheuse de bonnes affaires et je ne souhaite pas que mes clients aient la mauvaise surprise de recevoir une pâle imitation de leur souhait)
  • Je ne me fixe pas de limite dans le temps : bien entendu, je mets tout en œuvre afin de répondre à la demande dans les meilleurs délais. Par contre, à l’inverse d’une conciergerie, je ne garantis malheureusement pas pouvoir répondre à une demande de dernière minute

Comment se passe un premier contact quand on fait appel à toi ? Comment arrives-tu à avoir les bonnes infos, d’ailleurs c’est quoi la bonne info ?

Le premier contact peut se faire par téléphone, mail ou via le formulaire de contact sur mon site internet. J’ai ensuite établi un questionnaire que je remplis au fil de la discussion, ce qui me permet de cibler au mieux la recherche (référence, photo, déjà cherché ou non, budget…). Il n’y a pas LA bonne info, c’est tellement dépendant de l’objet lui-même. Je prends ce que l’on me donne, je fais le tri et affine ensuite.

Quelle est la partie la plus intéressante de ton métier ?

Chaque nouvelle demande formulée par un client m’oblige à m’informer sur des domaines ou articles que je ne connaissais pas forcément. Je découvre et apprends tous les jours. J’ai tendance à élargir ensuite ma recherche sur le sujet afin d’en savoir davantage, et ainsi enrichir mes connaissances et compétences.

Est-ce que tu as des conseils à donner à celles qui se lancent ?

Ne pas hésiter à tenter de nouvelles choses et ne surtout pas s’enfermer dans un avenir auquel on s’accommode et que l’on pense tracé. Se donner les moyens d’y parvenir. S’entourer des bonnes personnes. Ecouter et étudier toutes les critiques pour sans cesse se remettre en question. Et enfin, croire en soi et en ses capacités.

Où te vois-tu dans dix ans ?

Dans 10 ans, je m’imagine à la tête d’une entreprise florissante, avec des employés pour m’épauler. Le concept aura pris de l’ampleur, aussi bien auprès des particuliers que des professionnels. Je me vois bien concilier vie professionnelle et vie de famille.

Comment fonctionnes-tu ? 

Je propose 2 options à retrouver sur mon site :

– La prestation Classique = une fois la prestation validée, une facture du montant de la commission est émise par Margoulette et je donne ensuite les contacts du prestataire pour finaliser la commande.

– La prestation Clé en main = je m’occupe de tout jusqu’à la livraison du produit et je facture la totalité (produit + prestation).

C’est quoi le truc le plus fou qu’on t’ait demandé de chercher ?

Ça, c’est une très bonne question, je crois que ce qui serait fou serait d’avoir un projet en tête, une envie et de ne pas me contacter !

À part ça, je n’ai jamais encore eu de demande concernant un sextoy de la fin du 19e siècle. ☺

C’est quoi la recherche qui te ferait vraiment plaisir ?

Toutes les recherches m’intéressent. Il y a malgré tout des domaines qui me plaisent particulièrement comme la maroquinerie ou l’horlogerie haut de gamme par exemple.

Celle qui te ferait marrer ?

Ce qui me ferait particulièrement sourire serait de devoir contacter un ancien client dont l’activité ou la collection entrerait dans la recherche d’un nouveau client. Ça changerait les rôles et ça serait sûrement très sympa.

Comment estimes-tu ton délai ?

Comme expliqué précédemment, je mets tout en œuvre afin de répondre favorablement à la demande du client, si tant est que le projet soit réalisable et pour cela il m’est difficile de définir à l’avance un délai. Chaque cas est unique et chaque demande est personnalisée en fonction des contraintes de chacun. Je m’efforce de faire une première recherche dans les plus brefs délais afin d’informer le client des difficultés que je risque de rencontrer.

Où peut-on suivre ton actualité ? Te contacter ? 

Je suis présente sur Facebook, Instagram et LinkedIn. Je ne tiens pas de blog, mais essaye de partager mon actualité ainsi que des articles que je trouve intéressants.

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  • Julie
    3 avril 2018 at 12:31

    Merci pour ce joli article !

    Julie

    https://www.creativia.fr/

    • Maguelonne
      4 avril 2018 at 09:44

      Merci 😉