Dans Daily Green

Made in blog

« Pourquoi tu blogues? »
C’est une question qui revient souvent au détour d’une conversation. En général, elle est suivie de « ça te prend du temps ton blog, non? « , « Pourquoi Les Chroniques de Myrtille? ». Allez je vous dis tout!

Je blogue parce que j’aime écrire depuis l’enfance. Je n’avais pas dix ans quand j’ai commencé à tenir un journal et je ne me suis plus arrêtée, même si parfois, j’ai passé des mois sans écrire une ligne. C’est ma thérapie, ma façon d’extirper certains de mes ressentis ou de me rappeler des jolies choses. J’aime l’odeur du papier, la sensation du stylo entre les doigts, l’empreinte de l’écriture ; si je suis en colère, elle est saccadée, si je vais bien elle est ronde, belle.
Eh oui, sans surprise, tenir un blog prend du temps.
La question la plus intéressante, c’est peut-être pourquoi je continue. Après 5 ans, on pourrait penser que j’ai fait le tour de question. En fait non.

D’abord, c’est un milieu fascinant et en constante évolution, donc c’est un domaine qui laisse peu de place à l’ennui. Ensuite, cela m’a apporté beaucoup de choses. Il y a les choses matérielles, comme les cadeaux offerts par les marques, l’argent gagné grâce aux articles partenaires, les avantages en « nature »: matinées au spa, restaurants, vêtements, produits de beauté gratuits… C’est un aspect très sympa du blogging, être invitée, chouchoutée, gâtée. Qui n’aimerait pas ?

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Pourtant, ce n’est pas ce que je retiens le plus au bout de ces 5 ans. Bloguer s’est aussi rencontrer de nouvelles personnes. J’ai fait de très belles rencontres. Si j’insiste sur ce point, c’est qu’à la base, je ne suis pas un animal sociable, j’ai un côté ourse. C’était donc loin d’être gagné. Pourtant certaines personnes que j’ai rencontrées sont devenues des ami(e)s, d’autres m’ont inspiré, d’autres encore m’ont donné envie de sortir de ma zone de confort, m’ont donné matière à réfléchir. Le blogging fait grandir, aide à se dépasser.

J’ai surmonté ma timidité, je me suis surprise à devenir sociable, j’ai pris confiance en moi, je me suis formé à la photo, au web redacting, je fais de l’événementiel… J’ai aussi appris à mettre des distances et à reconnaître mes priorités. Il y a même des périodes où je me suis mis la pression… Pour rien. C’est totalement contre-productif.

LCDM, à ses débuts, était participatif, j’ai appris à travailler en groupe en respectant les idées des autres, à ne pas juger de manière hâtive et à me taire. Même si ça n’a pas toujours été facile, ce fut formateur. Mon blog est venu compléter ma formation professionnelle de base, sans que se soit calculé. En 2011, quand j’ai ouvert cet espace, tout ce que je voulais, c’était parler de Montpellier et de sa région. À l’époque, je lisais des tas de blogs pour la plupart parisiens.

Je n’ai rien prémédité, j’ai pris les choses comme elles venaient. Il m’est arrivé de vouloir les forcer ou d’essayer des choses qui ne me correspondaient pas, ça n’a pas fonctionné. Il n’y a pas de formule magique mais faire les choses avec cœur, sans obligations, en étant libre et par envie, reste pour moi la meilleure formule. Voir évoluer cet espace est devenue une passion, et même si parfois, j’ai pensé arrêter, je n’y suis pas arrivée, car cela me manquerait, c’est ce qui me fait dire que l’on blogue d’abord pour soi.

Je blogue sous WordPress parce que c’est la plateforme la plus simple qui soit, en matière d’utilisation, à l’installation ou pour trouver des tutos sur interne. Elle est compatible avec la plupart des thèmes que l’on trouve, ce qui la rend d’autant plus séduisante. De plus, vous pouvez héberger votre blog WordPress chez la plupart des hébergeurs comme celui-ci. C’est une chose à noter, l’espace que l’on créer nous ressemble, il est donc normal d’avoir envie de le faire évoluer au fil du temps. Rien n’est figé et c’est libérateur.

Enfin, c’est Les Chroniques de Myrtille, car j’aime la définition multiple du mot chronique. Quant à Myrtille, c’est d’une part à cause de sa prononciation, elle fait immédiatement sourire et d’autre part, c’est un clin d’œil au film My Blueberry Night de Won Kar Waï.

Voilà vous savez tout ou presque, je vous laisse avec la bande annonce du film au cas où:

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