Il part expliquer à d’autres comment fonctionne un ordinateur, c’est comme ça, c’est son boulot.
Forcément j’en profite pour refiler mes mouflets à mes beaux-parents et organiser une soirée filles. Il y a peu l’homme s’est envolé pour l’Ecosse, vous devinez la suite. Une bouteille de vin et une planche de charcuterie débordante, faut ce qu’il faut, nous voila refaisant le monde. Vous avez remarqué il y a toujours un moment où la discussion dérive sur le sexe opposé.
C’est là qu’en général la soirée devient « croustillante » pour moi, pauvre Desesperate Wife ayant trouvée chaussure à son pied: mes copines sont pour la plupart célibataires. Elle me régalent de leur pérégrinations masculines, je les écoute volontiers d’un oeil amusé. A un moment J’ai fait la remarque que le temps passant, il semble de plus en plus difficile de trouver un mec « comme ça », au hasard d’une soirée. Il y aurait un passage obligé via les sites de rencontres. Cette observation émanant plus de mes collègues que de mes copines, je finis par leur en parler (il faut comprendre que pour moi les sites de rencontres c’est un truc complètement abstrait, et donc intriguant).
A l’évocation de ce nouveau monde, l’une a failli s’étrangler, l’autre s’est écriée « Moi jamais, yeuuurk » et la troisième a pouffée de rire. Ma tête en point d’interrogation et moi on s’est resservie un verre.
De là s’en est suivit une loooongue conversation sur le comment du pourquoi ces sites, oui ou non. Entre celles qui connaissaient des personnes pour qui ce type de rencontres avait fonctionné et celles qui avait tenu une boite kleenex toute la nuit à une copine en mode post-rupture .
Et puis on a voulu voir à quoi ça ressemblait. Au hasard, on a jeté notre dévolu sur parship.fr, notre étude anthropologique pouvait commencer. Honnêtement je pense que c’est le faux air de Sophie Marceau qu’à la nana sur la bannière déroulante qui nous a attiré. Vous savez ce coté girl next door qu’a l’actrice. Une heure plus tard, celle qui avait dit « Moi jamais » avait créé un profil, histoire qu’on puisse faire une étude sérieuse.
Toute blague mise à part, on a fini par admettre, entre deux fous rires, que c’était peut être pas si mal que ça, mais qu’il fallait surement pas trop s’emballer et puis qu’il fallait rencontrer les gens pour éviter de se faire des films, dans tous les sens du terme et avec tous les scénarios possibles.
Bref, que c’était loin d’être gagner d’avance. On a laisser l’ordi se mettre en veille et sans que l’on s’en aperçoive nous avons dériver sur « Les hommes viennent de Mars et Les Femmes de Vénus » (il parait que le one man show revient sur Montpellier), et sur toutes ces différences qui font que c’est à la fois drôle, magique ou complètement prise de tête de vivre à deux. Puis on a ressorti les vieux dossiers, mais là chut, c’est top secret.