A moins d’avoir passé ces dernières semaines sur une île déserte ou sur une autre planète, vous n’avez pu passer à côté de la disparition de l’un des derniers génie et visionnaire de notre époque. C’est au lendemain de la présentation de son dernier « iBidule »: l’iPhone 4S, que nous quittait Steve Jobs, quelques semaines après avoir démissionné de la tête d’Apple.
Moins d’un mois après sa mort, sort une biographie (autorisé) qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’homme qui révolutionna l’informatique dans les années 80 avec les premiers ordinateurs grands publiques à fonctionner grâce à la souris, le Macintosh.
En 1985, en désaccord avec le conseil d’administration, il sera mis à la porte la la société qu’il avait lui même crée en 1976 dans son garage avec son compère Steve Wozniak.
1986, il rachète Pixar à Georges Lucas, ce qui lui permettra de revenir sur le devant de la scène grâce à des succès planétaires comme Toy’s Story, Monstres et Cie, Cars…etc
Steve sera finalement rappelé à la barre de la firme à la pomme au bord de la faillite en 1996 où il va une nouvelle fois faire preuve d’imagination en rendant les ordinateurs domestiques non seulement beau, sexy et design: l’iMac, l’iBook… mais aussi facile d’accès et simples à utiliser.
Il lance l’Ipod et iTunes en 2001 qui vont révolutionner le monde de la musique en dématérialisant le CD et la vente par internet.
5 ans plus tard, il s’attaque à la téléphonie mobile et lance l’iPhone, nouveau succès sans précédent qui fera d’Apple l’une des compagnies les plus riches au monde et lui permettra de se lancer dans une nouvelle niche, celle des tablettes avec l’iPad.
Malheureusement, les milliards de Dollars ne font pas tout et Steve Jobs apprend en 2004 qu’il est atteint d’un cancer qu’il tentera de soigner par des méthodes peu conventionnelles et des régimes alimentaires particuliers, ce qu’il regrettera finalement plus tard.
Tout au long des 600 pages de cette biographie nous en apprendrons un peu plus sur l’homme et le chef d’entreprise comme ses relations avec les grands de ce monde: Barack Obama ou son éternel rival Bill Gates mais aussi ses rapports à la drogue dans les années 70, notamment le LSD qui lui permettra de voir les choses par l’autre côté(sic!) ou encore le secret de ses fameux cols roulés.
L’auteur, Walter Isaacson, journaliste au Times et à CNN nous promet aucune censure, Jobs de son vivant lui ayant demandé de ne rien cacher, il refusa également de relire les épreuves nous dévoilant au passage une facette moins jovial du personnage, parfois même tyrannique.
Vous l’aurez compris, je suis un Apple addict et ce 5 Octobre restera une journée noire pour moi. J’ai découvert la Pomme au début des années 80 et le nombre d’années avant de pouvoir m’offrir mon premier Macintosh se comptent sur les doigts des 3 mains… Je me suis bien rattrapé depuis!
Good bye Steve