Etat d’âme

 

Je trouve enfin un moment sur cette semaine qui est passée trop vite pour écrire quelques mots ici.

J’ai envie de partager mes états d’âmes. J’aimerais vous dire que l’encéphalogramme plat de LCDM est dû à des trucs absolument géniaux dont j’ai trop envie de vous parler.
Hélas c’est pas le cas. La réalité est de celle que l’on ne partage pas, de ces moments où c’est la vie qui décide et où on subit, avec un sentiment mêlé de colère et d’impuissance.

Mon papa s’est fait pincer et oui ça fait très mal, on passe par des hauts et des bas, ça va vite. J’avoue, mon emploi du temps s’est soudainement allégé et j’en profite pour remercier tous ceux et celles qui l’acceptent et qui sont présents. MERCI, ne changez rien.

Ma boite mail s’allonge, le temps raccourci, mon quotidien se meut au gré de mes priorités. C’est fou comme d’un coup elles apparaissent clairement, ce qui semblait important ou urgent devient instantanément secondaire. J’ai de la chance, j’ai un entourage solide, car j’avoue en ce moment c’est dur de garder le moral. Je confirme qu’il existe une loi universelle de synchronicité qui permet aux emmerdements d’arriver en grappes. La mienne est dodue et acide.

Il parait qu’il y a des périodes comme ça… Je sais pas, moi c’est la première fois où j’ai l’impression de passer aussi souvent sous un rouleau compresseur.

A priori il y a quand même des trucs qui devraient se calmer. Au boulot, la période de stress due à la fin d’année arrive à sa « deadline », on va pouvoir ralentir le rythme et puis je vais pouvoir me dégager du temps et ça c’est top.

Inutile de préciser que j’avais pas imaginé les fêtes comme ça, moi j’avais pensé à des DiY sympas, une nouvelle déco fabriquée avec les loulous… bref ça se termine par un calendrier de l’Avent en tissus recyclés prêts le 2 décembre et le sapin avec les boules des années précédentes.
Je suis pas franchement non plus en avance sur ma liste de Noel. C’est le bordel bazar, c’est pas grave finalement, le jour J tout ira bien, je le sais.

En ce moment tout est chamboulé, je l’accepte ça me permet de vivre de belles choses, simples, poétiques, il y a même des moments de grâce. Tout va si vite…