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Carrément Belle #parfumeur #madeinfrance

J’ai interviewé Maxime de Carrément Belle. Pour info, Carrément Belle, c’est La marque de parfum nîmoise. Cette année, elle fête ses 30 ans. Une occasion, s’il en fallait, pour la mettre à l’honneur, sur le blog.
J’ai découvert Carrément Belle, il y a quelques mois, à la Boutique Sapsak à Montpellier.
Anne, est toujours contente de me faire découvrir de nouveaux produits. D’autant plus s’ils sont locaux. J’ai aimé les senteurs, les flacons, le fait que je puisse trouver des parfums fabriqués en France, à 30 minutes de chez moi. C’est dans ces moments-là, que je me dis que tout est encore possible, à commencer par consommer local et pas, que des fruits et légumes.
Anne a eu l’excellente idée, de proposer à Carrément Belle, d’être présent sur le Bazar Chic.
Nous avons donc été partenaires avant de nous rencontrer. C’est exceptionnel, en général, je rencontre d’abord, les personnes et ensuite nous travaillons ensemble.
Qu’importe, j’ai une grande confiance en Anne, je savais qu’à un moment je pourrais vous présenter cette jolie marque du Sud.

Si c’est avec Maxime que j’ai échangé, ce sont ses parents qui ont créé la marque il y a 30 ans. Puis, son père Frank qui s’est attelé à la développer. Carrément Belle, c’est l’histoire d’un lieu dédié aux femmes : une boutique de bijoux fantaisie et d’accessoires, dans laquelle naît l’envie de proposer du parfum. Ne trouvant pas ce qu’il voulait, Frank décide alors de créer son jus.

Grasse, n’est pas si loin. Une rencontre avec un fournisseur, un nez et s’est parti. Résumé ainsi, c’est presque trop simple. Pourtant cela fait 30 ans, que l’entreprise tourne avec les mêmes partenaires. Aujourd’hui, Maxime suit les traces de son père et depuis peu Cécile est venue à grandir et féminiser l’équipe de Carrément Belle. Une Carrément Belle évolution, qui n’est pas prête de s’arrêter.

Bonjour Maxime, peux-tu nous parler de ton parcours et de Carrément Belle ?

Carrément Belle c’est une entreprise familiale, monté en 1988. À l’époque, les choses étaient peut-être plus faciles, plus simples. Cependant, je salue leur audace de s’être lancé. Derrière cette entreprise, il y avait la volonté de créer un produit local, né d’échanges, de rencontres humaines. Mon père voulait travailler avec des fournisseurs avec qui il aurait un lien. Trente ans plus tard, ce sont toujours les mêmes, se sont devenus des amis.

J’ai grandi dans l’atelier, entouré de flagrances et dans les boutiques de mes parents. Après un master en marketing/management et quelque temps à l’étranger, je suis revenu travailler dans l’entreprise familiale. Si au début ce n’était pas une évidence, ça l’est devenu. Nous aimerions faire grandir encore, Carrément Belle avec l’aide de Cécile qui a rejoint récemment notre petit duo familial. Son arrivée, montre que nous allons bien et vient féminiser l’équipe. C’est important, car elle apporte une vision différente, amène une autre sensibilité.

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D’où vient le nom de ta marque ?

Carrément Belle à l’origine, c’est le nom de la boutique de bijoux et d’accessoires, qu’avaient mes parents avant de de créer les parfums. Une boutique dans laquelle vous pouviez trouver des bijoux fantaisie, mais aussi des accessoires étonnants pour l’époque : il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets.
Notre emblème « La Baigneuse », dessiné par l’artiste Frédéric Jammes, nous suit depuis 30 ans et en témoigne. Parfois il choque, parfois il est adoré, mais il ne laisse jamais indifférent. D’ailleurs nous l’avons dans la peau, puisque Frank et moi-même l’avons tatouée, tout comme une cliente qui porte nos parfums !

Tu peux m’en dire un peu plus, sur la conception d’un parfum ?

Nous mettons entre six mois et deux ans à créer et lancer un nouveau parfum. Tout part d’une envie. Un parfum, c’est plusieurs corps de métier réunis. Chez Carrément Belle, nous allons détailler au maximum notre ressenti pour cette nouvelle flagrance, quelles notes nous verrions bien à l’intérieur. Puis, un parfumeur, un nez va travailler à la conception. C’est souvent une totale surprise, car, entre l’envie, les idées et le jus final, il y a beaucoup d’étapes et de surprises olfactives.

C’est quoi le quotidien, chez Carrément Belle ?

Comme tu l’as compris, Carrément Belle est une petite entreprise. Nous y sommes tous polyvalents, même si on a chacun nos domaines de prédilection. C’est difficile d’avoir des journées qui se ressemblent. Notre emploi du temps est défini par les événements, auxquels nous participons et les salons. C’est là que nous rencontrons nos clients.
Une part importante de notre temps consiste à conditionner nos parfums, car nous remplissions chaque flacon, chaque échantillon à la main depuis 1988. Chez nous, s’est fait à la main. C’est quelque chose auquel on tient. Notre but, c’est que tout le monde puisse s’offrir un beau parfum. Nous ne faisons pas de pub, pas de communication au-delà des réseaux.

Nous avons un flacon « standard » simple et élégant, pour éviter les frais importants de développement d’un écrin spécifique. Chez Carrément Belle, on achète le parfum et le travail de ceux qui l’ont créé.
Tous ces partis prix, garantissent à nos clients, un produit fini de qualité et à nous, un quotidien loin d’être routinier. Ensuite, c’est comme partout, il y a souvent des urgences à traiter aux coups par coup. Le tout, c’est de différencier l’important de ce qui peut attendre.

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En ce moment, c’est quoi l’actualité de Carrément Belle ?

C’est Alõ, un nouveau parfum pour les trente ans de la marque.
À travers son nom j’ai voulu rendre hommage à mes parents qui se sont jetés à l’eau, il y a trente ans pour développer cette entreprise. Un clin d’oeil à l’audace dont il faut parfois savoir faire preuve dans la vie.
Alõ vient apporter de la fraîcheur à notre collection, avec sa note de tête construite comme un cocktail de gin, gingembre, agrumes et baies roses. Le coeur de ce parfum est intensément marin et met à l’honneur la calone. Enfin, il se termine sur une note de fond apaisante, avec une note de vétiver boisé. C’est un parfum mixte, bien que nous aimons toujours rappeler que chaque fragrance est subjective, et qu’il faut donc la tester pour se faire sa propre idée et s’affranchir des codes
J’aime beaucoup la couleur, assez tendance, le bleu canard, qui représente ce nouveau jus. Tous nos parfums ont le même packaging. Ce sont leurs couleurs qui les différencient. Comme, je l’expliquais plus haut, c’est un choix stratégique, pour ne pas faire supporter un coût supplémentaire, à nos clients.

Ce n’est pas facile d’être un jeune entrepreneur, comment arrives-tu à concilier ta vie professionnelle et le reste ?

Je m’impose certaines règles, avec le temps j’ai appris qu’il était important de savoir couper avec son travail, de prendre du recul. Si on a la tête dans le guidon tout le temps, on ne voit plus rien.
Être indépendant et gérer une entreprise c’est une chance formidable car cela offre une liberté incroyable. Mais c’est aussi beaucoup de travail et de stress.
Prendre du plaisir dans son métier c’est bien, mais j’en prends au moins tout autant dans ma vie personnelle. Alors dès que possible je passe du temps avec mes amis, je fais du sport ou un peu de photographie.
Mais je crois que je travaille surtout pour voyager car on y fait toujours de belles rencontres et ça permet de repartir au boulot plus motivé que jamais.
Au quotidien, j’ai avec moi mon reflex et un carnet de notes (signé Carrément Belle s’il vous plaît). L’un m’inspire et l’autre, me permet de ne pas laisser la moindre idée s’échapper.

Tu partages avec nous trois astuces d’entrepreneur « easy life » ?

Je dirais savoir se structurer et respecter le travail de chacun. Tout écrire, pour ça, j’emploie l’application Evernote, elle me permet de lister ce que je veux faire à court, moyen et long terme. Ne pas hésiter à arrêter ce qu’on est en train de faire, même si c’est important, pour laisser libre cours à la création : prendre une photo, faire un dessin, noter une phrase qui nous parle…..

Je sais que tu vis à Paris, Carrément Belle est à Nîmes. C’est la ville où tu as grandi. Pour toutes nos lectrices, tu veux bien partager tes trois adresses préférées ?

Avec plaisir, pour un restaurant je dirais Le plaisir des Halles, pour une balade, Les Jardins de la Fontaine, pour une soirée inoubliable, un concert aux Arènes.

Enfin, où peut-on te trouver, se tenir informé de ton actualité ?

Clairement sur notre page Facebook, où nous invitons tout le monde à nous faire part de leurs retours, bons et/ou mauvais : on écoute et répond à tout ! Ensuite, notre site est tenu à jour, tout comme le blog, si vous souhaitez en apprendre plus sur notre fabuleux métier.

 

Merci Maxime pour toutes ces informations. Pour les Montpelliéraines, courez à la Boutique Sapsak pour trouver le jus qui vous convient. Personnellement, j’ai très envie de tester Alõ et Iodé, j’aime beaucoup, ce type de parfums « qui sentent la mer » . Cependant, sur ma peau, ils « virent », voyons avec ces deux-là.
Dans la gamme, j’aime beaucoup Musc et Ippi Patchouli. Je suis adepte de l’Agité un de leurs encens. La marque que nous l’avait offert pour le Bazar chic.

 

Carrément Belle la marque qui sent bon le Sud et le reste du Monde!
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