NOS AMIS LES POLLENS ?
Sujet sensible pour tous les sujets sensibles aux pollens qui, chaque année, ont RDV avec la gorge qui gratte, le nez qui coule, les yeux irrités … Pas agréable du tout, j’en parle en connaissance de cause !
Cette période de réactions allergiques peut durer plus ou moins longtemps selon les espèces auxquelles nous sommes réactifs. Allergie rime avec léthargie : le corps se défend contre un élément extérieur jugé ennemi et donc, il se fatigue, s’épuise.
Ce qui est étonnant dans ces réactions démesurées de l’organisme, c’est qu’elles semblent arriver à l’improviste, du jour au lendemain. Alors, allergique un jour, allergique toujours ?
Bref topo technique des mécanismes de l’allergie :
L’allergie est l’expression d’une manifestation de défense inappropriée et exagérée de l’organisme face à un élément extérieur provenant de l’alimentation, de l’environnement …
Pour quelles raisons le corps encode t-il un élément extérieur, réputé inoffensif pour la plupart, comme un agresseur ?
Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. J’en retiendrai deux qui me semblent opportunes.
La première concerne la perturbation générale de nos organismes soumis à rude épreuve. En effet, l’adaptation au monde moderne, qui nous éloigne de conditions de vie physiologiquement acceptables, fait que nos corps ne s’y retrouvent plus entre gentils et méchants … En outre, nous vivons une ère où le « turn over » professionnel nous pousse au nomadisme et donc, nous sommes déracinés de notre biotope natal. Cela crée forcément des réactions d’adaptation parfois violentes. Imaginez le beau bougainvillier emménageant dans un jardin breton ou bien l’hortensia migrant au Sud en quête de soleil : dépression pour l’un et « burn out » pour l’autre au bout de quelques jours !!
La seconde hypothèse relève d’une vision plus holistique. Rappelons que ce qu’exprime le corps physique est en lien étroit avec notre état d’esprit … Si bien que, lorsque nous vivons une situation perturbante, le contexte dans lequel se déroule l’événement est mémorisé par le corps. Exemple appliqué : si vous vivez un drame personnel (accident, dispute, séparation …) un jour de forte pollinisation des cyprès, il est fort probable que votre corps retiendra les pollens de cyprès comme agresseurs. De la même manière qu’un lieu, une musique, une tenue, une odeur peuvent être associés à un événement heureux ou malheureux, les pollens peuvent s’inscrire dans la mémoire. Consciemment et inconsciemment nous stockons l’engramme de tous les détails du contexte.
Et maintenant quels outils dans la trousse du naturo ?
L’idée n’étant pas de vous abreuver de multiples conseils, je vous en propose deux qui me semblent être efficaces.
Le premier agit sur la sphère physique. Je vous propose de tester ce que l’on peut appeler, à tort (selon Laure), une recette de grand-mère. Se procurer : 1 racine de curcuma + 1 racine de gingembre. En magasin bio, chez votre primeur, vous devriez trouver votre bonheur. Personnellement, je m’approvisionne chez mon primeur, rue du Faubourg Boutonnet.
Les vertus du curcuma et du gingembre sont vastes, si vous souhaitez en savoir plus sur ce duo de choc, je vous invite à les consulter.
Je recommande une rondelle de curcuma avec un soupçon de gingembre à laisser fondre dans la bouche puis à croquer et avaler. L’effet peut être spectaculaire. La recette agira non seulement sur les symptômes de l’allergie mais également sur toutes les réactions inflammatoires de l’organisme. En outre, vous ressentirez probablement un effet coup de fouet ainsi qu’une multitude de bienfaits.
Mon second, l’EFT (Emotional freedom technic), agira plus sur la sphère émotionnelle en lien avec la sensibilisation à l’allergène. L’EFT est une technique qui combine les principes de la digitopuncture, ceux de la PNL (programmation neuro linguistique, et les découvertes récentes en neurosciences. Petite introduction (vidéos) à cette technique ici et là :
Alors maintenant, à vous de choisir parmi ces deux méthodes, de les combiner, d’en essayer d’autres ! Mais retenez surtout qu’il est possible d’accompagner les symptômes, voir d’en annihiler la cause !
Retrouvez Laure Ariotti sur son site internet par ici 🙂
Céline L
15 février 2016 at 15:14Cet article est très interressant! Je suis devenue une allergique au pollen depuis 3 ans. Mon médecin m’a demandé de réfléchir à quel moment est arrivée cette allergie et pourquoi. Et je crois bien savoir…. les traitements médicamenteux ne me conviennent pas du tout, les effets secondaires sont plus handicapants que les symptomes de l’allergie. Du coup, je vais essayer ta recette de curcuma et gingembre!