Hier j’ai fêté mes 41 ans. Hier je me suis amusée à remonter le temps. J’ai rigolé bêtement, car je me suis souvenue, qu’il y a 20 ans, je n’avais pas encore d’ordinateur, j’attendais qu’un pote finisse de monter ma station. Quand on sait qu’aujourd’hui, je le prends en week-end !!!!! J’ai poussé des « oh! Quand même! » en gloussant sur des trucs que j’avais complètement zappés, comme le tube de l’été et d’autres choses qui me restent aujourd’hui. À l’époque, on parle en francs, Bill Clinton est très proche de sa secrétaire et j’ai renoncé à élever des « tamagotchis »! Allez viens, je t’emmène en 1998.
98, c’est indubitablement la victoire de la France contre le Brésil le fameux un, deux, trois , zéro… cet été-là on s’aime les uns les autres, merci Zidane. On se souvient tous du slogan Adidas « La victoire est en nous ». Personnellement, j’ai passé une soirée mémorable.
La tendance est au Grunge, Nirvana, j’ai adoré. En souvenir de cette période bénie, où ne ressembler à rien était un art à part entière, j’ai conservé mes Dr Martens. Je soigne mon « smoky-eye ».
Mes sœurs, plus jeunes regardent Dawson alors que je m’éclate en découvrant Sex and The City. Je me promets d’investir rapidement dans une paire de Manolo Blanik et de glisser un lapin dans le tiroir de ma table de chevet 🙂
Comme pour venir accréditer mon côté femme libérée, c’est cette année-là qu’une circulaire relative à la féminisation des noms de métiers, de fonction, de grade ou de titre est rédigée. On progresse. C’est aussi l’avènement des 35 heures à nous les loisirs.
À la radio, on peut entendre en boucle « Le temps des cathédrales » et « Belle », merci l’engouement du moment pour les comédies musicales et leurs chansons entêtantes. Moi, j’écoute « Frozen » de Madona, j’ai usé cet album et Britney Spears « Baby One more Time » et je découvre « Every you, every me » de Placebo.
Je verrais plus d’une fois Titanic, Leonardo Di caprio devient mon idéal masculin ex-æquo avec Brad Pitt. Je vais me marrer devant le « Dîner de cons » et verser une larme devant « La vie est belle ».
Mes potes rêves de rouler en Z3 BMW ou en Golf 4, en piquant les clés de la Fiat Panda de leur mère. On communique avec un téléphone Nokia ou un Motorola a clapet, pour se donner rendez-vous sans appli Google, Map ni Uber.
Quand on est consigné à la maison, on joue à la Playstation ou sur Nintendo lors des voyages en famille, on fait tourner la Game Boy. A Noel, je rêve d’avoir un iMac G3 au pied du sapin.
On dira au revoir au grand Frank Sinatra et à César le sculpteur qui a donner son nom à la récompense.
En 98, j’étais la grande de la famille. Cette fameuse notion de majorité absolue était chère à mon père. Je sais qu’ensuite, il m’a considéré en adulte, notre relation s’en est trouvé renforcé. À cette époque, j’avais la vie devant moi, aujourd’hui rien a changé sauf que cette fois j’ai mon mode d’emploi : c’est bon d’avoir 41 ans.
Bon dimanche !
Et sinon, on a tous dansé là-dessus, si, si :
a_docq
18 mars 2018 at 11:19Excellent ! Souvenirs intacts…
Maguelonne
4 avril 2018 at 09:45oui tu as vu 😉