Comme vous le savez ou pas j’aime lire.
Et oui, je l’avoue, j’ai beau être accro à mon smartphone, twitter et surfer dès que j’ai une minute, rien ne remplace à mes yeux un bon bouquin. J’aime l’odeur des livres, les vieux que l’on trouve au détour des allées d’un vide-grenier ou oubliés dans un grenier, les neufs que l’on ouvre pour la première fois au son du papier qui crisse.
Ceux qui me connaissent le savent. Pas un Noël ou un anniversaire, sans que le papier ne se déchire et n’en découvre un, les étagères de ma bibliothèque ne désemplissent pas. Tant mieux! A mes yeux c’est un cadeau formidable.
Les pages qui se tournent, l’histoire qui se déroule et l’oubli du temps qui passe au profit des personnages qui se dessinent. Je dois à certains auteurs quelques cernes et des matins collés au matelas, prix à payer pour ne pas avoir refermé à temps un bouquin, par envie d’en connaître la suite.
Aujourd’hui j’avais envie de vous faire partager mon engouement pour une oeuvre en trois volets.
Il y a quelques années une parente m’avait recommandé « Les yeux jaunes des crocodiles », premier opus de ce qui deviendrait une trilogie. L’auteure Katherine Pancol a écrit à sa suite « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ». Le premier je l’ai dévoré, le second a suivi. J’ai mis longtemps à me procurer le troisième, si longtemps que j’ai eu envie de relire les deux premiers (cas extrêmement rare) avant de m’y atteler. Compliment pour l’auteure, je ne me suis pas ennuyée au contraire, j’ai redécouvert les personnages et me suis laissée happer par le fil de l’histoire avec la même avidité que la première fois. Les critiques peuvent me fustiger, qu’importe.
Katherine Pancol m’a fait passer de formidables soirées.
Ses personnages aux caractères multiples, trouvent facilement écho entre nous et ceux qui nous entourent. On connaît tous une Iris, la femme belle a qui tout semble réussir, une Joséphine, la timide douée qui vit dans l’ombre des autres car elle n’ose pas, une Hortense, celle qui en veut quoi qu’il lui en coûte, ou un Antoine aux rêves trop grands. Derrière leurs traits de caractère, il y a un peu de nos rêves, de nos envies, de nos renoncements. On se laisse emporter par le style clair et détaillé qui décrit les turpitudes de la vie qui coule, le temps qui passe et les choix qui n’en sont pas. On s’attache à l’un ou à l’autre et on les regarde se débattre, au gré de celui qui les a fait naître. On souffre avec eux, on s’entiche de leur bonheur, on s’interroge. Leur existence s’imbrique pour dévoiler une fresque familiale, où les liens d’amour et d’amitié viennent panser les coups durs, et donner aux petits détails de la vie une importance inestimable.
Une expérience de vie en 1500 pages (en Poche), qui donne le sourire.
alicetweety
10 avril 2013 at 12:16Pfff, j’avais préparé un long commentaire et au moment de le poster, ça a buggé
🙁
Milo
18 avril 2013 at 15:07Mais il disait quoi ce commentaire???
Milo
11 avril 2013 at 16:24Oh ben je suis bien désolée Alice 🙂