Dans Voyages

Passe-Temps Visuel

En attendant qu’HBO finisse de diffuser l’intégralité de la dernière saison de True Blood. Je calme mes trépignements avec deux petites pépites (avis personnel) trouvées au grès de mes lectures et vagabondages web.

La première, je sais qu’elle fut diffusée sur M6, il y a quelques temps:

Secret Diary of a Call Girl.
J’en ai entendu parler en lisant un article sur celle qui l’a inspiré: Belle de jour. Réelle escort girl durant ses études elle a tenu un blog sur son « métier  » d’estudiantine, qui a fait couler pas mal d’encre outre Manche. Il parait même qu’elle a si bien conservé son identité secrète que la critique croyait à une véritable auteur, fausse call girl. Le pot au rose fût dévoilé avec le visage de la Belle quand elle a sorti son livre.
On entre dans l’intimité du plus vieux métier du monde avec une certaine curiosité, il faut cependant garder à l’esprit que c’est une fiction, d’ailleurs Belle de jour le dit dans ses interviews, la prostitution à laquelle elle s’est adonnée n’a rien avoir avec la prostitution de la rue, sous contrainte….

Cela donne une série qui se laisse regarder, on se prend d’affection pour Billie Piper, qui aime son métier et l’exerce du mieux qu’elle peut entre glamour et déceptions amoureuses. La vie romancée de cette jeune femme nous entraine dans les rues de Londres sur les traces de cette jeune femme qui mène deux vies, avec le jeux d’équilibre que cela induit.

On le regarde entre copine, avec son amoureux mais pas avec sa fille de 10 ans…
Les épisodes sont courts, environ 20 minutes, du coup on se lasse pas.

La seconde est américaine, plus prude que la première mais bien sentie quand même:

Don’t Trust the Bitch in Apartment 23.

Deux jeunes femmes se retrouvent à partager un appartement à New-York et c’est bien tout ce qu’elles ont en commun.
La blonde et la brune, l’ange et le démon.
Entre coups-bas bien sentis et divergences d’opinions en tout genre on se marre bien des vacheries de l’une, et des ripostes de celle qui apprend vite à ses dépends. On y retrouve « Dawson » dans le rôle du meilleur pote de la garce.

On peut s’inspirer en coup bas en tout genre. Ces demoiselles ont du répondant et une verve acérée. C’est toute la morale américaine qui en prend un coup et il faut reconnaitre que ça fait du bien quand elle se lâche un peu. Le côté franc du scénario met une bonne claque à la bienséance, c’est délectable. A suivre sur plusieurs saisons pour voir si ça ne essouffle pas.

 

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